New-York et Londres ? (Oil Price.com)
Les trois dernières années de récession mondiale ont été un coup dur pour les discours capitalistes américains sur l’efficacité des « marchés libres » claironnés à travers le monde. Wall Street s’est révélé n’être qu’une forme d’économie de casino, avec des banksters initiés en train de parier avec l’argent des autres, et parfois avec celui du gouvernement. Tandis que les Républicains au Congrès, sentant leur victoire proche pour les élections présidentielles de 2012, tiennent Obama en joue et que les agences النتيجة من هنا de notation envisagent de baisser la note du trésor US, dans l’expectative d’un défaut de remboursement de ce dernier, de nombreuses idées qui paraissaient improbables à cause de la domination de l’économie US connaissent un regain.
Sans surprise, bon nombre de ces concepts viennent de pays qui ne sont pas sous l’influence de Washington, et peut-être même la majorité d’Iran, membre officiel de « l’Axe du Mal » qui a vu son économie secouée par plus de trois décennies de sanctions initiées par les Etats-Unis. A présent, l’Iran se consacre à un projet qui, s’il réussit, pourrait aider à miner la prééminence du dollar comme monnaie de réserve mondiale, mieux que ne le ferait le premier Républicain venu.
Quelle est la botte s
A bien y regarder de plus près, il semblerait bien que le maître d'école, devenu général-putschiste-président à vie, se soit mué en un véritable génie de la Haute Finance au service de ses intérêts et de ceux de sa petite famille, bien sûr !
Certes, il a largement bénéficié de sa relation privilégiée avec son alter ego, Jacques CHIRAC, mais aussi d’une relation privilégiée avec les Finances françaises durant l’ère Jospin, grâce à son "griot" recruté sur le pavé parisien, notre ami PIGASSE, frère aîné d'un banquier français que l'on présente comme l'un des plus doués de sa génération.
Enarque, ex-directeur de cabinet de Dominique STRAUSS-KAHN, puis de Laurent FABIUS, Matthieu PIGASSE a débuté au Trésor en gérant la dette de l'Etat français. De là à croire qu'il aurait aussi géré ou continuerait à gérer celle, colossale, creusée par le dictateur congolais qui emploie son grand frère, il n'y a qu'un pas que des cours autocratiques africaines sauteraient allégrement.
Route Brazzaville-Kinkala, financée à 66 % par l'UE
Toujours est-il que notre autocrate, bien conseillé par la fine fleur de la gauche bien-pensante française avec laquelle il a su nouer des amitiés utiles (rappelez-vous, à qui a-t-il fait appel pour l’énorme plaisanterie sur la santé au Congo ?) a réussi contre vents et marées à obtenir l’effacement de la dette colossale qu’il avait accumulée au bout de douze ans de pouvoir sans que les Congolais n'aient jamais rien vu de ce qu'il avait fait avec cet argent.
Certes, il y a la Villa Suzette au Vésinet et les luxueux appartements acquis dans les beaux quartiers parisiens, mais il faut être sacrément naïf pour croire que ces emplettes immobilières ont pu engloutir les milliards de dollars tirés de la vente du pétrole.
ecrète iranienne contre la devise du Grand Satan ? Une bourse du pétrole sur l’île Kish dans le Golfe Persique, qui a commencé à vendre du pétrole brut iranien de haute qualité.
Mohsen Qamsari, directeur adjoint aux affaires internationales de la société nationale iranienne du pétrole était modeste sur les capacités initiales de la bourse, en déclarant « la bourse a depuis longtemps cherché à mettre en place des mécanismes pour commercialiser le pétrole brut et elle a pris les premières mesures, dans la mesure du possible. Eu égard aux problèmes bancaires actuels, on n’attend pas la participation de clients étrangers dans la première phase des offres de brut, et elles seront effectuées à titre d’essai. Aujourd’hui, pour la première fois, c’est du pétrole brut Bahregan de haut-qualité, à faible teneur en souffre, qui sera mis en vente. Pour commencer, un lot de 600.000 barils sera mis en vente. »
La consommation mondiale de pétrole brut est d’environ 83 millions de barils par jour. L’offre iranienne à la bourse n’aura pas un grand impact sur les marchés mais elle représente une tentative de la part d’un producteur important de détourner le flux de revenus de la bourse de New York, la plus grande bourse de biens de consommation au monde, qui gère West Texas Intermediate et Intercontinental Exchange de Londres, qui gère le (pétrole) Brent de la mer du Nord. Tous les échanges sur le pétrole s’effectuent en dollars et instaurent un monopole pour la devise US.
La bourse de Kish date de février 2008 lorsque l’île fut choisie, au lieu de Téhéran, parce qu’elle avait été déclarée zone franche. La bourse a été créée pour effectuer des opérations en euros, rials iraniens et un panier de devises excluant le dollar. L’année précédente, l’Iran avait demandé à ses clients de payer le pétrole dans une devise autre que le dollar. Mais la bourse à l’origine ne concernait que des produits dérivés du pétrole tels que ceux employés comme matière première pour l’industrie chimique ou pharmaceutique. A présent, l’institution a fait un pas de plus.
Même si le Congrès US reste sourd aux effets de la récession sur les emplois et l’économie aux Etats-Unis, d’autres y prêtent une oreille attentive. Le 17 juin 2008, s’exprimant devant la 29ème rencontre du Conseil des Ministres du Fonds de l’OPEC pour le Développement International dans la ville iranienne d’Isfaham, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a déclaré à son auditoire, « la chute de la valeur du dollar est un des problèmes majeurs dans le monde aujourd’hui. Les dégâts provoqués se ressentent déjà dans l’économie globale, particulièrement pour les pays exportateurs d’énergie... Par conséquent, je réitère ma suggestion, qu’une combinaison des devises les plus fortes du monde devienne la base des transactions pour le pétrole, ou alors les pays membres de l’OPEC choisissent une nouvelle devise pour les transactions de pétrole. »
Pour que la nouvelle Bourse iranienne puisse survivre et se développer, il lui fallait trouver un client de poids contre qui Washington hésiterait à chercher la bagarre, et c’est désormais chose faite : la Chine.
La Chine est le premier acheteur de pétrole brut iranien et vient de renouveler ses accords commerciaux pour 2011. En 2010, l’Iran a fournit environ 12 pour cent de toutes les importations de pétrole de la Chine. Selon le dernier rapport de l’Organisation des Douanes de la Chine, les exportations de pétrole iranien à la Chine se sont élevées à 8,459 millions de tonnes entre janvier et avril 2011, soit une augmentation de 32 pour cent par rapport à l’année dernière. L’Iran est actuellement le troisième fournisseur de pétrole à la Chine et livre près d’un million de barils par jour.
En ce qui concerne les sanctions économiques contre l’Iran, la Chine se contente d’ignorer les protestations de Washington. Cela dit, la Chine est avant tout intéressée par ses marges et si l’Iran ne parvient pas à offrir un prix plus compétitif par rapport à ses concurrents du Moyen orient ou de l’Amérique du sud, il lui sera peut-être difficile d’augmenter sa part d’un marché Chinois en rapide expansion.
Voici qu’apparait la Bourse de Kish
L’ambassadeur chinois à Téhéran, Yu Hung Yang, devant une conférence sur le commerce à Téhéran qui s’est tenue lundi dernier, a déclaré que le montant des échanges commerciaux entre les deux pays avait augmenté de 55 pour cent au cours des quatre premiers mois de 2011 par rapport à la même période de l’année dernière et s’est élevé à 13,28 milliards de dollars. Il a aussi prédit que le chiffre dépasserait 40 milliards de dollars d’ici la fin de l’année.
Au temps pour les sanctions, n’est-ce pas ?
Ainsi, tandis que Washington se prépare à un Hara-Kiri politique, l’Iran se prépare à ternir un peu l’aura capitaliste de New York et Londres. Si les Chinois se décident à payer leurs achats iraniens uniquement en Yuans, les petits abandons
Sans surprise, bon nombre de ces concepts viennent de pays qui ne sont pas sous l’influence de Washington, et peut-être même la majorité d’Iran, membre officiel de « l’Axe du Mal » qui a vu son économie secouée par plus de trois décennies de sanctions initiées par les Etats-Unis. A présent, l’Iran se consacre à un projet qui, s’il réussit, pourrait aider à miner la prééminence du dollar comme monnaie de réserve mondiale, mieux que ne le ferait le premier Républicain venu.
Quelle est la botte s
vous soyez en train de gagner ou de perdre, vous devez savoir quand fermer une position. Parfois, quand vous perdez, votre instinct vous dit de laisser courir, que la tendance va s’inverser. Alors, au lieu de ne perdre que, disons 200€ (le stop-loss que vous vous étiez fixé au départ) vous vous retrouvez avec une perte de €500. A l’inverse, quand vous gagnez, sachez prendre vos bénéfices avant qu’un renversement de tendance ne vienne reprendre ce que vous avez gagné. Fixez-vous des objectifs clairs et respectez-les. Précédent Suivant précisément la quantité de pétrole qui est vendu régulièrement, les montants colossaux générer par la principale ressource du pays et à quoi servent ces milliards de dollar : Denis SASSOU NGUESSO et son fils Denis Christel SASSOU NGUESSO.
A maintes reprises, nous avions qualifié SASSOU NGUESSO d’incompétent, de malfaisant et d’inutile. Nous allons vous démontrez que tout ce qui se construit au Congo Brazzaville n'est pas financer par l'argent du pétrole.A bien y regarder de plus près, il semblerait bien que le maître d'école, devenu général-putschiste-président à vie, se soit mué en un véritable génie de la Haute Finance au service de ses intérêts et de ceux de sa petite famille, bien sûr !
Certes, il a largement bénéficié de sa relation privilégiée avec son alter ego, Jacques CHIRAC, mais aussi d’une relation privilégiée avec les Finances françaises durant l’ère Jospin, grâce à son "griot" recruté sur le pavé parisien, notre ami PIGASSE, frère aîné d'un banquier français que l'on présente comme l'un des plus doués de sa génération.
Enarque, ex-directeur de cabinet de Dominique STRAUSS-KAHN, puis de Laurent FABIUS, Matthieu PIGASSE a débuté au Trésor en gérant la dette de l'Etat français. De là à croire qu'il aurait aussi géré ou continuerait à gérer celle, colossale, creusée par le dictateur congolais qui emploie son grand frère, il n'y a qu'un pas que des cours autocratiques africaines sauteraient allégrement.
Route Brazzaville-Kinkala, financée à 66 % par l'UE
Toujours est-il que notre autocrate, bien conseillé par la fine fleur de la gauche bien-pensante française avec laquelle il a su nouer des amitiés utiles (rappelez-vous, à qui a-t-il fait appel pour l’énorme plaisanterie sur la santé au Congo ?) a réussi contre vents et marées à obtenir l’effacement de la dette colossale qu’il avait accumulée au bout de douze ans de pouvoir sans que les Congolais n'aient jamais rien vu de ce qu'il avait fait avec cet argent.
Certes, il y a la Villa Suzette au Vésinet et les luxueux appartements acquis dans les beaux quartiers parisiens, mais il faut être sacrément naïf pour croire que ces emplettes immobilières ont pu engloutir les milliards de dollars tirés de la vente du pétrole.
ecrète iranienne contre la devise du Grand Satan ? Une bourse du pétrole sur l’île Kish dans le Golfe Persique, qui a commencé à vendre du pétrole brut iranien de haute qualité.
Mohsen Qamsari, directeur adjoint aux affaires internationales de la société nationale iranienne du pétrole était modeste sur les capacités initiales de la bourse, en déclarant « la bourse a depuis longtemps cherché à mettre en place des mécanismes pour commercialiser le pétrole brut et elle a pris les premières mesures, dans la mesure du possible. Eu égard aux problèmes bancaires actuels, on n’attend pas la participation de clients étrangers dans la première phase des offres de brut, et elles seront effectuées à titre d’essai. Aujourd’hui, pour la première fois, c’est du pétrole brut Bahregan de haut-qualité, à faible teneur en souffre, qui sera mis en vente. Pour commencer, un lot de 600.000 barils sera mis en vente. »
La consommation mondiale de pétrole brut est d’environ 83 millions de barils par jour. L’offre iranienne à la bourse n’aura pas un grand impact sur les marchés mais elle représente une tentative de la part d’un producteur important de détourner le flux de revenus de la bourse de New York, la plus grande bourse de biens de consommation au monde, qui gère West Texas Intermediate et Intercontinental Exchange de Londres, qui gère le (pétrole) Brent de la mer du Nord. Tous les échanges sur le pétrole s’effectuent en dollars et instaurent un monopole pour la devise US.
La bourse de Kish date de février 2008 lorsque l’île fut choisie, au lieu de Téhéran, parce qu’elle avait été déclarée zone franche. La bourse a été créée pour effectuer des opérations en euros, rials iraniens et un panier de devises excluant le dollar. L’année précédente, l’Iran avait demandé à ses clients de payer le pétrole dans une devise autre que le dollar. Mais la bourse à l’origine ne concernait que des produits dérivés du pétrole tels que ceux employés comme matière première pour l’industrie chimique ou pharmaceutique. A présent, l’institution a fait un pas de plus.
Même si le Congrès US reste sourd aux effets de la récession sur les emplois et l’économie aux Etats-Unis, d’autres y prêtent une oreille attentive. Le 17 juin 2008, s’exprimant devant la 29ème rencontre du Conseil des Ministres du Fonds de l’OPEC pour le Développement International dans la ville iranienne d’Isfaham, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a déclaré à son auditoire, « la chute de la valeur du dollar est un des problèmes majeurs dans le monde aujourd’hui. Les dégâts provoqués se ressentent déjà dans l’économie globale, particulièrement pour les pays exportateurs d’énergie... Par conséquent, je réitère ma suggestion, qu’une combinaison des devises les plus fortes du monde devienne la base des transactions pour le pétrole, ou alors les pays membres de l’OPEC choisissent une nouvelle devise pour les transactions de pétrole. »
Pour que la nouvelle Bourse iranienne puisse survivre et se développer, il lui fallait trouver un client de poids contre qui Washington hésiterait à chercher la bagarre, et c’est désormais chose faite : la Chine.
La Chine est le premier acheteur de pétrole brut iranien et vient de renouveler ses accords commerciaux pour 2011. En 2010, l’Iran a fournit environ 12 pour cent de toutes les importations de pétrole de la Chine. Selon le dernier rapport de l’Organisation des Douanes de la Chine, les exportations de pétrole iranien à la Chine se sont élevées à 8,459 millions de tonnes entre janvier et avril 2011, soit une augmentation de 32 pour cent par rapport à l’année dernière. L’Iran est actuellement le troisième fournisseur de pétrole à la Chine et livre près d’un million de barils par jour.
En ce qui concerne les sanctions économiques contre l’Iran, la Chine se contente d’ignorer les protestations de Washington. Cela dit, la Chine est avant tout intéressée par ses marges et si l’Iran ne parvient pas à offrir un prix plus compétitif par rapport à ses concurrents du Moyen orient ou de l’Amérique du sud, il lui sera peut-être difficile d’augmenter sa part d’un marché Chinois en rapide expansion.
Voici qu’apparait la Bourse de Kish
L’ambassadeur chinois à Téhéran, Yu Hung Yang, devant une conférence sur le commerce à Téhéran qui s’est tenue lundi dernier, a déclaré que le montant des échanges commerciaux entre les deux pays avait augmenté de 55 pour cent au cours des quatre premiers mois de 2011 par rapport à la même période de l’année dernière et s’est élevé à 13,28 milliards de dollars. Il a aussi prédit que le chiffre dépasserait 40 milliards de dollars d’ici la fin de l’année.
Au temps pour les sanctions, n’est-ce pas ?
Ainsi, tandis que Washington se prépare à un Hara-Kiri politique, l’Iran se prépare à ternir un peu l’aura capitaliste de New York et Londres. Si les Chinois se décident à payer leurs achats iraniens uniquement en Yuans, les petits abandons
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